Le pit bike est tellement passionnant que ceux qui le pratiquent, dans leur enthousiasme, peuvent oublier les règles de sécurité. Ces dernières sont là pour protéger le conducteur, l’assistance (les personnes qui assistent à l’entraînement ou à la compétition) ainsi que le matériel. Voici un bref rappel des dispositifs à adopter pour faire du pit-bike en toute sécurité.
Adapter la moto en fonction de votre niveau
En utilisant une moto trop puissante pour vous, vous risquez de faire des accidents. Si vous faites l’inverse (une moto dont la puissance est trop faible par rapport à votre niveau), vous vous ennuierez et surtout, vous ne vous améliorerez pas beaucoup. En conséquence, lorsque vous achetez votre pit bike, ne prenez qu’un modèle qui convient à votre force physique et à vos compétences. Par la suite, n’hésitez pas à personnaliser votre moto en achetant des pièces détachées sur WKX Racing et avec les conseils de votre mécanicien ou de votre garagiste. Enfin, surtout, ne négligez pas l’entretien de votre pit bike (nettoyage des freins, graissage de câbles…).
Ne jamais rouler sur la voie publique
Ne le faites jamais, même dans le cadre d’un challenge sur Facebook ! De toute façon, la loi autorise la dirt bike uniquement dans un terrain fermé. Quelles sont les raisons de cette disposition légale ? En lisant cet article sur le pit bike, vous comprendrez que cet engin est incroyablement puissant et qu’à ce titre il peut présenter un risque pour toutes les personnes présentes sur la voie publique (ou de toutes autres voies ouvertes à la circulation publique, même lorsqu’elles sont privées) au moment où vous le conduisez. Les parkings et les trottoirs sont également concernés par cette interdiction. Plusieurs textes de loi consacrent l’interdiction légale et encadrent la conduite du pit bike. Primo, aucune des caractéristiques techniques de ces motos ne correspond à celles précisées par l’article R. 321-15 du Code de la route ni ne remplit les conditions présentées dans l’arrêté du 2 mai 2003 émis par le ministre de l’Équipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la mer. Puisque le pit bike n’entre pas dans le champ d’application de ces deux textes de loi, il constitue ce que l’on désigne par « engin non réceptionné » (dans le langage courant, on dira « non homologué »). Il ne peut donc être assuré ! C’est ce statut qui explique en partie pourquoi le pit bike ne peut être conduit sur la voie publique. Si vous persistez et que vous vous faites surprendre par les forces de l’ordre, vous aurez une contravention de 4e classe (l’article R. 321-4 du Code de la route). Enfin, en vertu des articles R. 325-3 et R. 325-14 du Code de la route, votre pit bike fera l’objet d’une immobilisation et d’une mise en fourrière.
S’équiper correctement
Reprenez les équipements pour le motocross. Et surtout, veillez à ce que les tenues ne vous serrent pas trop ni soient trop amples. Vous pouvez bouger normalement votre corps, car au moindre faux mouvement, vous frôlez la catastrophe. N’oubliez donc pas les équipements suivants : casque, masque accompagné de tears off, gants, protège-mains, maillot surmonté d’un gilet de protection et associé à un pare-pierre, coudière et genouillère, tour de nuque, bottes pour motocross.